dimanche 1 novembre 2009

Exister et se vendre sur internet*


« Les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas
au bilan de l’entreprise : sa réputation et ses hommes ».

Henry Ford


Désormais les trésors du Web 2.0 et au-delà (blogs, réseaux sociaux et wikis notamment mais pas seulement) permettent un positionnement stratégique et une gestion efficiente de la marque appliquée à l’individu. Cultiver, gérer et développer son identité virtuelle devient un allié de taille dans la gestion de sa vie virtuelle, de son projet politique et plus généralement de sa carrière. Ainsi réussir son identité numérique dans la guerre économique des marques et se bâtir une bonne e-réputation ne s’improvise pas. Cela relève d’une démarche stratégique reposant sur un mélange de marketing, de communication, de relations publiques et de management de marque qui doivent être combinés efficacement. Pour y parvenir certains font du « Personal Branding » sans le savoir ou se font assister par un Spin Doctor afin de passer à la vitesse supérieure et exister sur Internet.

Les études et sondages d’opinion se succèdent et s’accordent à prouver l’influence du web communautaire sur la perception des leaders d’opinion, des entreprises et sur les comportements de consommation. Ainsi depuis quelques années, un certain nombre d’acteurs se sont positionnés sur le business émergeant de la gestion du « référencement humain » et de la réputation sur Internet, initialement occupé par des agences et cabinets spécialisés dans la veille d’opinion et la gestion de communautés d’internautes depuis les balbutiements du web 2.0.




E-réputation et Identité Numérique

On appelle e-réputation « Manière dont quelqu’un, quelque chose est considéré sur Internet » ou plus précisément des « opinions favorables ou défavorables, pouvant prendre en quelques heures une ampleur considérable et conditionner pour longtemps le succès ou l’échec d’une entreprise ». On parle aussi de cyber-réputation ou réputation numérique.
Regard des autres, la réputation est d’abord un jugement, et personne n’échappe à sa réputation. Lorsqu’elle s’inscrit dans la culture du moment, c’est la porte ouverte à la gloire ; sinon, c’est la traversée du désert.

L’e-réputation est presque devenue une discipline scientifique avec sa démarche et ses méthodes. Aujourd’hui la maitrise de son identité numérique se mesure, se corrige et se soigne. Plusieurs cadres et dirigeants soucieux de leurs réputations, investissent des sommes importantes pour peaufiner leur image sur Internet.Chez eux c’est le Personal Branding. Le Personal Branding permet de comprendre et de mettre en valeur ce que l’on est capable de faire et de mieux communiquer sur ce qu’on peut apporter aux entreprises : compétences, expertises, expériences, savoir-faire, savoir être,…. Sur Internet, le Personal Branding correspond à des outils et des méthodes pour gérer son identité et sa réputation numériques et résoudre les questions du genre ; comment l’absence d’identité ou de réputation numériques peut impacter votre carrière ? Comment ces outils peuvent influencer positivement la confiance au sein des entreprises dans le cadre des réseaux sociaux en prolifération comme facebook, Twitter, Viadéo, Ziki et autres ?

"Public Branding", Corporate branding.

Pour les personnages publics, qu’ils appartiennent au monde de la politique, des affaires, du spectacle ou du sport, ils accordent à leur réputation une dimension stratégique pour faire face surtout à la rumeur ou au dénigrement. Qu’ils soient soumis aux suffrages de leurs concitoyens, aux aléas du tribunal de l’opinion, à la curiosité des médias, les personnages publics sont souvent plus soucieux du regard des autres que de leur propre comportement. Ils passent le plus clair de leur temps, à promouvoir et à défendre leur réputation, avec conviction souvent, avec talent parfois.

Pour les entreprises c’est désormais un impératif pour pouvoir attirer des hauts potentiels, leviers de création de valeurs et pour bâtir une image de marque de leurs produits ou services. Et les employeurs de la nouvelle économie, ceux de l’ère de la civilisation de l’attention soignent leur e-réputation avec le marketing afin de mieux attirer, mieux conserver et mieux fidéliser la génération y.

La gestion de la réputation sur internet est devenue une démarche inscrite dans la stratégie d’entreprise et est considérée comme un élément de l’identité de l’entreprise car la réputation (fondée sur des valeurs partagées) s’inscrit dans le temps et il n’y a pas de réputation sans histoire.
De même, les cadres se font « googueliser » par les recruteurs et l’inverse est également vrai. Désormais, avant même d’envoyer son cv, un des premiers réflexes d’un candidat est de taper le nom de l’entreprise convoitée sur Google. Cette démarche permet d’avoir plus d’information sur la réputation de l’entreprise ciblée mais aussi d’avoir une idée sur le climat social qui y règne à travers les blogs d’employés et de syndicats. Ceci montre qu’Internet est désormais le média qui a le plus d’influence sur certaines décisions avec ses “blogueurs influents“ qui y détiennent le pouvoir.

L’engouement médiatique pour la chose virale sur le net ainsi que l’avènement des concepts d’identité numérique et de e-réputation ont aussi participé à la vulgarisation des enjeux liés à la redistribution des pouvoirs entre entreprises et parties prenantes sur Internet et ont du coup booster un marché émergeant : celui de la gestion de la réputation et de l’identité numérique sur Internet .

Ce marché très prometteur en occident et émergeant dans les pays du sud, abordé par le prisme des « sciences de l’identité numérique » poussent les prestataires de services- entreprises ou consultants individuels- à proposer à leurs clients – particuliers ou entreprises – un service de veille et de « nettoyage » de traces numériques. Ceux sont généralement les « Nettoyeurs » numériques (service de veille et de « nettoyage » de traces numériques) et les « community manager » (responsable de communauté qui gère une plate-forme de blogs mise à disposition des salariés ou une page sur un social network comme facebook).

En définitive le phénomène de la cyber-réputation est aussi ancien que le Web. Mais l’Internet participatif, par lequel l’internaute peut produire des contenus, les partager et les commenter en temps réel, y a apporté une nouvelle dimension.

Aboubacar Sadikh ndiaye
Consultant/Chroniqueur


*Article paru dans le Magazine Nouvel Horizon

vendredi 30 octobre 2009

L’AMPEe fête le centième numéro de « Citizen TV Jobs »


La direction de l’Agence mixte pour l’emploi et l’entreprenariat au Sénégal (AMPEe) a tiré ce jeudi un bilan positif de ses activités. Moins d’un an après le lancement de son émission Citizen TV Jobs, l’AMPEe, fête son centième numéro et profite de la cérémonie organisée à l’occasion pour revenir sur ses réalisations.




Au cours du point de presse qui s’est tenu ce jeudi à 11h au siège de Citizen Group les responsables de l’Agence mixte pour l’emploi et l’entreprenariat au Sénégal (AMPEe) sont revenus sur la mission et l’apport de l’émission Citizen TV Jobs dans la création et la promotion de l’emploi au Sénégal. Citizen tv jobs est une émission diffusée sur la RTS et qui apporte des solutions efficaces contre le chômage et le sous emploi à travers des rubriques de découverte, de métiers, de formation, ou de lecture d’offres d’emploi au Sénégal. Mamadou BAAL le directeur de l’AMPEe précise que non seulement l’émission s’occupe d’emploi et d’insertion par le placement professionnel et la création d’entreprise mais c’est également une initiative qui permet aujourd’hui de créer des emplois avec une équipe de 10 personnes. Pour rappel Citizen tv jobs est une émission développée par l’AMPEe et coproduite avec la RTS qui a déployé les moyens techniques nécessaires à son succès. Pour son directeur général l’AMPEe est une dynamique réelle vers une nouvelle approche dans la lutte contre le sous emploi et le chômage au Sénégal. En ce sens les activités de l’agence s’appuie sur tous les outils de communication aussi bien moderne que traditionnel. Ainsi Citizen tv jobs est un des triptyques avec les agences pour l’emploi et la plateforme internet complète, interactive, conviviale qui mise est en ligne.

Ce site web de l’AMPEe qui compte déjà 1000 visiteurs par jours est un véritable support pour Citizen tv jobs en ce sens qu’il publie tous les numéros de l’émission et permet en retour à l’émission de s’alimenter en contenu avec les cv qui sont postés en ligne et les offres d’emploi proposées par les entreprises et organisations. Et M Baal précise que ces services offert a travers la plateforme web sont totalement gratuits pour les entreprises en besoin d’acquisition de personnel et pour les candidats à l’emploi à qui on ne demande aucun francs en retour. Dans son rôle d’encadrement, d’orientation et de placement l’AMPEe à travers son émission Citizen tv job lance un appel aux entreprises et aux organisations professionnelles à venir s’associer d’avantage à cette initiative dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Sur la démarche de l’AMPEe Ousmane Thioune le directeur des opérations de l’AMPEe ajoute « la question de l’entreprenariat est au centre de la dynamique de création d’emploi pour permettre à ceux qui n’ont pas de ‘d’emploi d’en trouver. Et l’ingénierie de la formation joue un rôle essentiel car elle permettra à ceux qui n’ont pas de métier d’en trouver ».

Selon l’AMPEe, la problématique du sous emploi et du chômage doit être réglée par l’entreprenariat individuel, collectif et associatif avec l’incubation des entrepreneurs et le renforcement de capacités des réseaux. Pour une meilleure prise en compte des difficultés des candidats à la création d’entreprise l’emploie l’AMPEe se lance dans une dynamique de fond de garanti et annonce la mise en place prochaine d un fond citoyen destiné à cautionner les futurs entrepreneurs auprès des banques prêteuses et institutions de crédits. Par ailleurs pour l’AMPEe la problématique de l’emploi est également un problème de qualification et pour preuve il y a 624 emplois non pourvus sur le site l’AMPEe pour cause de manque de compétences adéquates aux postes proposés. Et dans ses perspectives de développement l’AMPEe envisage d’ouvrir très prochainement une agence à Ziguinchor afin de mieux jouer son rôle et se rapprocher d’avantage des candidats à l’emploi. Aujourd’hui l’AMPEe veut être un acteur véritable dans ce marché de l’emploi et du placement au Sénégal et son site web a enregistré selon son top management « 3946 demandes d’emploi venant de Dakar, des régions, de la diaspora et reparti en homme et femme pour cinq secteurs d’activités allant du secteur primaire au tertiaire entre mai et aoùl. Cette collecte de cv a permis de créer 624 emplois directs sur les 3000 entretiens d’embauche facilités par l’AMPEe ».

Apres avoir reçu les félicitations de son excellence le du chef de l’état du Sénégal pour les actions positifs de Citizen tv jobs, l’AMPEe veut se positionne aujourd’hui en levier stratégique pour la promotion et la création de l’emploi au Sénégal.


Rhzine

dimanche 6 septembre 2009

L’Art de la Guerre au nom de Dieu





Dieu est de retour. Il serait à la mode. En cette période de mois béni de ramadan, IL est tendance et IL l’a toujours était chez certains. De tout temps des voix se sont levées au nom de cette Cause. Des peuples, des souverains et des armées se sont battus au nom de Dieu tandis que d’autres ont choisi une voie plus douce pour négocier toujours au nom Dieu. A partir de ces deux dynamiques : l’argument de la force par la guerre, et la force de l’argument par la négociation, toutes menées sur le chemin de Dieu, des armées ont été déployés, des ressources mobilisées et des stratégies dignes de l’art de la guerre, élaborées afin de triompher dans ces « guerres saintes ». Cette dernière logique de- la négociation - appliquée au cadre commercial, entre sans doute dans l’affrontement économique des temps modernes, accentuée par la mondialisation et l’accélération des échanges et faisant de tout le monde le concurrent de tout le monde . S’engager dans cette guerre économique au nom de Dieu révèle t’elle une nouvelle dimension d’un « Jihad » sur le fondement de préceptes de la tradition des livres saints tels que le Coran - comme l’Eglise catholique, jusqu’à il y a cinq siècles - bannissant l’usure, à laquelle ils préfèrent le partage des profits et des pertes.


Selon cette même Tradition, « les marchands sont les courriers de ce monde et les curateurs fidèles de Dieu sur la terre, ainsi le commerce est une façon privilégiée de gagner sa vie : Si tu tires profit de ce qui est permis, ton action est un jihad, c’est-à-dire est assimilée à la guerre sainte ou à tout effort vigoureux pour la cause de Dieu». Peut-on parler de Jihad économique ?

Partons de cette assertion du père de la modernité, Adam Smith : « Dans toute compétition il ya un gagnant et un perdant et chaque compétiteur doit s’occuper de lui-même ». Si nous défendons la négative, l’on convoquera son comptemporain, John Nash pour qui le père de la modernité est incomplet. «Dans toute competitition, chaque compétiteur doit s’occuper à la fois de lui-même et du groupe afin d’arriver à un équilibre sans prédominance unitaire.

Ce principe d’équilibre ou de commerce gagnant-gagnant est déjà prévu dans les textes sacrés comme la charia. Ainsi ce business gagnant-gagnant, profitable, sécuritaire, équitable et égalitaire aurait des fondements islamiques avec le système économique « halal » prévu par les textes islamique. Et ce business a proliféré ces dernières années avec la crise du capitalisme financier conventionnel.

Capitalisme « halal »

Les activités économiques, la recherche de profit, le commerce et par conséquent la production de biens marchands sont regardés avec autant de faveur par la tradition Coranique. Le Prophète aurait dit : « Le marchand sincère et de confiance sera (au jour du Jugement) parmi les prophètes, les justes et les martyrs ».

Il est nécessaire de comprendre que dans la dynamique globale du capitalisme, le modèle « islamique » ou halal n’est qu’une déclinaison, un segment du marché global avec ses règles de fonctionnement.

De par leur activité, les acteurs économiques « islamiques » offrent de nouvelles perspectives au capitalisme occidental conventionnel. En effet, prenant en compte de nouvelles exigences, le marché « islamique » crée un nouveau marché, de types religieux ou musulman, avec de nouveaux consommateurs : les « croyants-consommateurs » ou les « consommateurs-croyants ».

Un simple retour aux références disponibles sur l’économie islamique, les affaires, le capitalisme financier musulman, les produits et services Halal pour musulmans, offertes sur internet et en offline démontre les enjeux lies à ce business « halal » qui est aujourd’hui en pleine explosion.

Si capitalisme signifie « conquérir les sociétés et les espaces non-marchands afin de les transformer pour pouvoir permettre de créer de nouveaux marchés avec de nouveaux débouchés », le marché « islamique » peut être analysé comme un instrument destiné à étendre la sphère d’influence du capitalisme sur un espace non-marchand : « l’espace de l’Islam, de son imaginaire et de sa spiritualité. »

Pour rappel le capitalisme en accord avec la Tradition coranique a vu le jour en Egypte au début des années 60, avec un système financier basé sur le partage des bénéfices et non sur l’intérêt car l’Islam proscrit la rémunération de l’argent.

Aujourd’hui cette économie « musulmane » s’est considérablement déployée dans les secteurs du business « halal » et des produits financiers « halal » pour faire de ces modèles de véritables concurrents ou leviers de guerre contre les modèles conventionnels qui faisaient la fierté de la veille économie.

Business « halal »

Le monde musulman est un marché énorme et regorge d’un potentiel grandissant et insoupçonné. Le nombre de musulmans (19,2%) dans le monde dépasse désormais celui des catholiques (17,4%), selon l'édition 2008 de l'annuaire pontifical. Ces chiffres sont basés sur des données de 2006 notamment de l'ONU. Sur ce marché plusieurs de produit et services frappés au label « halal »sont dédie aux consommateurs musulman et non musulman- concernés par le tourisme dans les sites religieux.

Ainsi réduire le « halal » à une gamme alimentaire est un raccourci de langage et serait inapproprié. Cette réalité va au delà des produits alimentaires. Halal, ce mot d’origine arabe n’est pas réductible à une définition descriptive. Pour tenter d’en définir les contours, on utilise généralement une formule négative : halal est ce qui n’est pas « haram », c’est-à-dire ce qui en islam n’est pas interdit, impénétrable ou sacré. Halal serait donc équivalent à permis, accessible aussi bien qu’à profane. L’épithète s’applique à toutes les actions humaines (telle ou telle action est halal).

Le business halal organise la production et la circulation des produits et services religieux islamiques selon les rites de la Charia. En France, l’usage du terme halal s’est répandu depuis une trentaine d’années avec l’industrie de la viande issue d’un animal sacrifié selon le rite musulman. Ce marché représente 3 milliards d’euros en hexagone. Dans le monde, il avoisine les 150 milliards de dollars, pour le grand bonheur des grands groupes agroalimentaires qui se sont déjà positionnés.

Aujourd'hui, des pays comme la Malaisie et l'Indonésie innovent dans le domaine du business halal et le modèle connait un grand succès dans plusieurs pays musulmans avec des centres commerciaux, supermarchés et des produits portant une marque de fabrique musulmane. C’est le cas du "coca musulman" (Zam-Zam ou Mecca Cola), du "jeans musulmans" (Al Quds), des produits pharmaceutiques, textiles ou cosmétiques qui correspondent aux goûts et préférences des musulmans.

Cependant on manque de données actuelles sur l’économie du business halal dans le monde mais il faut dire que c’est un nombre estimé de consommateurs musulmans répartis dans 112 pays pour un marché mondial des produits halal qui dépasserait les 150 milliards de dollars américains par an au début des années 2000 (estimation du ministère de l’Agriculture du Canada).

Par ailleurs la limite de ce model résiderait dans l’absence d’une standardisation par les acteurs du label halal au niveau du secteur de la distribution.

Finance non spéculative ou « halal »

« ô les croyants ! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés. » (Sourate 2 - Versets 278 – 279)

L’usure (riba) est prohibée, qu’elle qu’en soit la forme. Cette prohibition s’applique au débiteur comme au créancier ; que le bénéficiaire soit riche ou pauvre. L’un et l’autre commettent un péché, et ils sont tous les deux maudits. Le même sort est réservé à ceux qui les assistent à titre de témoins ou de secrétaires, en vertu de la portée générale des versets et des hadiths sûrs qui indiquent son interdiction.

Le Coran bannit l’usure, à laquelle il préfère le partage des profits et des pertes. Mais il condamne aussi toute forme d’incertitude - a fortiori la spéculation.

Pour le coran l’argent ne doit pas servir à fabriquer de l’argent... mais à faciliter le commerce et la production.

La finance islamique, conforme à la charia, est en plein essor dans le monde, grâce à l’afflux de pétro-dollars au Proche-Orient et à une demande croissante des investisseurs, musulmans ou non, affirment des experts. Ce secteur pèse aujourd’hui entre 300 et 500 milliards de dollars, selon les estimations, contre moins de 200 milliards il y a deux ans. Le nombre d’institutions proprement islamiques (banques de détail et fonds d’investissement) se compte par centaines et de plus en plus d’établissements occidentaux développent des services adaptés, comme la Deutsche Bank, UBS, Citigroup ou HSBC.

La finance islamique moderne, née dans les années 1960 en Egypte, puis 1970 à Dubaï, constituait pourtant, jusqu’en 2002, une niche de marché à la fois exotique et peu compétitive. Aujourd’hui après la crise des subprimes et les dérives de la finance conventionnel c’est un marché prometteur et plusieurs experts se sont penches sur la question de la finance et de l’assurance islamique comme alternative salvatrice au chevet de la finance spéculative à risque.

Cependant certains islamistes admettent toutefois que cette alternative n'est pas immédiatement opérationnelle. "Théoriquement, le système économique islamique offre un mécanisme complémentaire et solide (...), mais dans la pratique, l'expérience bancaire islamique n'est pas encore mûre, car elle offre des produits « limités » déclare un islamiste modéré spécialiste de la matière.

Contrairement a certaines idées reçues, le système financier islamique "pourrait bel et bien apporter de la « baracka » à certains problèmes bancaires, mais ne serait pas encore très compétitive au point de constituer une baguette magique" pour venir à bout de la débâcle financière qui secoue le monde.


Aboubacar Sadikh ndiaye


Paru dans le magazine Nouvel Horizon

Quelle Intelligence pour l’Entreprise 2.0 !









Le web 2.0 (lire 2.0) n’est plus un buzzword c’est une réalité, et on commence de plus en plus à entendre parler d’Entreprise 2.0. Cette révolution n’est pas que sémantique mais elle englobe une dynamique enclenchée dans le monde de l’entreprise pour traduire et annoncer une nouvelle façon de faire ou tout simplement une nouvelle civilisation de type « 2.0 ».

L’entreprise 2.0 coïncide avec l’utilisation dans le monde de l’organisation, des outils qui ont fait le succès du web 2.0. Cela ne se résume pas à lancer un blog et un wiki interne. Cette notion recoupe en fait des pratiques bien plus riches que de simples applications web et engendre surtout des mutations qui vont au-delà de la mise en ligne et de l’utilisation de ces nouveaux outils.

Pour débroussailler le sujet nous commenceront par tenter d’appréhender ce que cette notion englobe. En cela une définition très académique nous vient du professeur Andrew McAfee pour qui: “L’entreprise 2.0 correspond à une utilisation de plateformes sociales émergentes au sein de sociétés ou entre des sociétés, leurs partenaires et leurs clients“.

Nous pouvons compléter cette définition avec l’acronyme SLATES qui liste les composantes essentielles de la collaboration :

Search

Links

Authoring

Tags,

Extensions

Signals.

Avec cette première approche nous pouvons aisément dire que l’entreprise 2.0 est une entreprise sociale, d’implication, de participation, de collaboration et de « collabor-action » avec les « figurants » traditionnels de l’entreprise 1.0 qui jouent aujourd’hui les premiers rôles.

Dans ce nouveau scenario le client et l’employé sont au cœur de la démarche. Face à ces mutations qualifiées de « 2,0 », l’entreprise doit être regardée et managée différemment.

Management de l’entreprise 2.0

Essayer de comprendre l’entreprise 2.0 par rapport à l’entreprise 1.0 ou l’entreprise originelle reviendrait tout simplement à comparer le modèle de production sous Taylor avec la division scientifique et l’organisation hiérarchique de type verticale, d’avec un nouveau modèle que l’on se plait à nommer le « modèle de production googlien ». Sous cet angle nous remarquons que l’employé de la veille économie a connu une métamorphose totale du point de vu de sa place et de son implication dans la prise de décision, de même le client d’autrefois, simple consommateur final est aujourd’hui une sorte de partenaire que l’on consulte à toutes les étapes du mix marketing et même au delà. L’entreprise 2.0, celle qui coïncide avec ses deux nouveaux acteurs exigent un management nouveau se déclinant en management des hommes 2.0 et en management du client 2.0 dans un contexte de prolifération des nouveaux outils de gestion nés du web 2.0. Et les hommes parlèrent de management 2.0

Management des hommes 2.0

Le management 2.0 est un management centré « Homme » avec un collaborateur pilote de la dynamique d'intelligence collaborative. Cette dynamique générant un énorme avantage compétitif se traduit par « une augmentation de l'innovation, la productivité et de l'agilité. »

Ce management vise à inscrire le couple entreprise / collaborateur dans une logique qui dépasse le champ économique. C’est un management qui permet à l’entreprise de se reconfigurer en permanence avec une utilisation totale de toutes les ressources rares (temps, savoir et renseignement économique).

C’est un modèle de management qui a fini de repenser les rouages pour une refonte des règles qui grippent l’entreprise dans ses processus traditionnels de prise de décision et d’organisation hiérarchique.

Le management 2.0 est un management qui utilisent les outils de communications du web 2.0 (plateformes sociales, intranet, messagerie) et dont la maturité coïncide avec l’affirmation de la génération Y. On le rappelle cette génération Y est très moderne et a grandi avec les Tics.

Le management 2.0 pour acquérir, conserver, développer et fidéliser le capital humain au service de la stratégie et de la performance.

Management du client 2.0

Le client lui, ancien « simple » acheteur, veut être acteur au vrai sens du terme. Un consommateur responsable. Dans certains secteurs d’activités comme celui du commerce de l’information, il veut s’ériger en producteur, commentateur et diffuseur de contenu avec les plateformes de blogs et les nouvelles télévisions en ligne tels que youtube et Dailymotion.

Mieux ce client là, ce n’est plus une seule personne qui achète mais c’est un ensemble de personnes (physiques et morales) qui ont leur mots à dire sur « comment » les produits et services sont fabriqués, distribuées et vendus. Le client d’aujourd’hui, acteur ou « consom-acteur » se connecte avec ses pairs à travers les medias sociaux pour discuter des produits et des marchés là ou les entreprises sont absentes.

Les clients conversent sur les marchés qui sont devenus des lieux de conversation, accélérant ainsi le passage de la publicité traditionnelle (broadcasting) au marketing conversationnel.

Dans ce nouveau modèle de communication, le client dispose de la parole grâce au web 2.0. Il est plus outillé, plus armé grâce au web 2.0. Le client est roi, car c’est lui qui dispose de celui qui gagne ou de celui qui perd.

Avec la convergence fixe/mobile/internet, il est presque partout à la fois. Il serait doté du « don d’ubiquité » qui était jusqu’ici réservé à « l’Omniprésent ». Le Client 2.0 est une réalité qu’il faut connaitre, comprendre et adorer.

Pour y arriver le management de la relation client doit non seulement être de type nouveau mais il doit être un management utilisant le web afin de mieux cibler, mieux prospecter, mieux négocier, mieux vendre et mieux fidéliser ce client Ubiquitaire. Pour y parvenir, ne faudrait-il pas créer le marketing Ubiquitaire ?

Globalement nous retiendrons que le management du client 2.0 est le marketing qui accompagne la civilisation2.0 mais c’est également un marketing nouveau qui écoute plus qu’il ne parle, un marketing relationnel, conversationnel, viral, qui fait participer le client.

Aujourd’hui le management 2.0 est entrain de construire un autre rapport entre les marques et les entreprises avec la narratologie ou storytelling.


Aboubacar Sadikh ndiaye

Paru dans le magazine Nouvel Horizon

Web Invisible


Le Web est bel et bien la source de prédilection de la recherche d’informations. Il est aussi étendu et profond qu’un océan. On pourrait donc comparer le web à un gigantesque iceberg (en perpétuelle expansion) avec un volume de ressources immergées beaucoup plus important que les ressources de surface. Se contenter de la zone visible du web revient à ne pas explorer une zone invisible environ 500 fois plus volumineuse, comportant des milliers de milliards de ressources informationnelles de grande valeur.

La recherche d'information, la surveillance des sites internet des concurrents (et des différents acteurs) et les alertes sont désormais entrés dans les mœurs des entreprises et organisations soucieuses de la compétitivité. L'activité de veille stratégique est généralement très orientée sur le web. L'exhaustivité des informations publiées nécessite le recours à des outils de veille internet spécifiques mais également à l’exploitation du potentiel du web visible et du web invisible.

Web visible et Web invisible.

Des moteurs comme Google, Bing, MSN/Live Search, Yahoo! Search, Alta Vista ou des répertoires tels que Yahoo! Directory ne vous donnent accès qu'à une petite partie (inférieure à 10%) du web malgré le fait que ceux sont les moteurs de recherche qui permettent de retrouver les documents dans cette partie visible publique d’Internet . Ces moteurs sont aujourd’hui de véritables araignées qui sillonnent plusieurs milliards de pages sur le Web pour créer leur index avec à leur tête Google qui a récemment dépassée la barre mythique du Trillion (1 milliard de milliards) de pages web uniques.

En effet les moteurs de recherche conventionnels, dotés d’une technologie limitée (car ne pouvant pas traiter des documents, pages et sites web ou bases de données trop volumineux pour être entièrement indexés, des pages protégées par des balises qui stoppent le robot, des formats de documents inconnu,…), laissent de cote plusieurs articles scientifiques et contenus révisés ainsi que plusieurs bases de connaissance. C’est en effet là que l’on observe les trous noirs… Le Web invisible!

Le web invisible ou web profond (en anglais deep web) est la partie du web accessible en ligne, mais non indexée par des moteurs de recherche classiques généralistes. La terminologie web profond est opposée à web surfacique et il convient de le distinguer du web sombre, lequel désigne les parties du web non accessibles en ligne (le web profond est un cas particulier du web opaque qui est indexable, mais non indexé).

Si le web visible englobe la partie du Web de loin la plus utilisée et la plus fréquentée du web, l’on peut tout simplement dire que la portion du Web qui n’est pas accessible par les moteurs de recherche classiques correspond et est qualifiée de Web invisible.

Dès lors, rechercher des informations sur le web devient un apprentissage tout particulier. Et une recherche d'information efficace obéit à une démarche spécifique avec des outils appropriés.

Le web Invisible pour tous

Dans un contexte de valorisation de l’information à valeur ajoutée, plusieurs spécialistes se sont penchés sur la question des enjeux lies à l’exploitation effective du potentiel du web invisible aussi bien pour les organisations que pour les particuliers. En ce sens plusieurs méthodes, approches et stratégies ont été élaboré afin de tirer profit du web invisible, ce web là, "mal" ou non indexé par certains moteurs.

Pour les entreprises, les états et les organisations, l’enjeu est tout autre et il concerne surtout la veille stratégique et l’intelligence économique de même que leurs différentes déclinaisons. Devant ces besoins organisationnels, une économie de service se développe peu à peu pour construire une véritable industrie autour de la veille et de la recherche d’information sur le web invisible. Et pour preuve la société Digimind (acteur dans le secteur de la veille strategique et des solutions de compétitive intelligence) a publie un White Paper sur les trésors cachés du Web Invisible dans lequel Christophe Asselin, expert du domaine, dévoile les principales ressources pour identifier et exploiter les trésors cachés du Web Invisible.

Si aujourd’hui les enjeux sont réels pour les organisations, il faut simplement noter qu’il en est de même pour les autres secteurs comme la recherche et l’éducation.

Pour les chercheurs en éducation et les praticiens avides de perfectionner leur enseignement ou de mieux comprendre le processus de l’apprentissage, plusieurs solutions sont offertes pour mieux fouiller les informations scientifiques du web invisible.

Plus généralement, pour trouver les trésors cachés du Web Invisible il faut des moteurs et annuaires de recherche spécifiques au Web Invisible ainsi que des bases de données invisibles. A l’heure actuelle il existe quelques outils indexant des documents relevant du Web Invisible et différentes bases de données en ligne généralement pris en compte par ces moteurs de recherche « invisible ». Ces instruments et outils de recherche, payants ou non permettent d'interroger ces mines d'informations et de trouver des informations souvent pertinentes et difficiles d'accès.

Exploiter le potentiel du web Invisible

Aujourd’hui plusieurs acteurs veulent se positionner sur le segment de marché du web invisible considéré comme le talon d’Achille de Google qui malgré sa trillionnième page indexée l’été dernier, ignore plusieurs milliers d’autres informations telles que les informations financières, les catalogues d’achats, les horaires de vols, la recherche médicale et toutes sortes d’éléments stockés dans des bases de données qui demeurent totalement inaperçues par les moteurs de recherche. Sur cette perspective il y a Kosmix et Deepdyve.

Kosmix a développé un logiciel à même de faire correspondre les recherches d’avec les bases de données les plus susceptibles à fournir l’information pertinente, puis à retourner un commentaire du sujet tiré de plusieurs sources. Si au départ son ambition était de concurrencer Google , aujourd’hui il faut que sa stratégie s’oriente plutôt vers un repositionnement comme méta-moteur avec utilisation d’informations provenant de milliers de moteur de recherche simultanément, dont Google, YouTube et d'autres, pour trier celles qui sont vraiment pertinentes par rapport à la demande de l'utilisateur et n'afficher que les meilleures.

Mis au point par une société californienne, Deep dyve, est le nouveau moteur de recherche capable d’explorer efficacement la partie généralement inaccessible du Web, c’est un virage dans l’exploration du web invisible, avec une nouvelle logique de recherches sur web, qui, au lieu de se baser sur des mots clés comme Google, axe son exploration sur des passages entiers de texte (jusqu’à 25000 caractères). Ce nouveau moteur digne du web opaque est alors capable de traiter non seulement les mots proprement dits, mais également leur interprétation ou encore l’association à d’autres concepts, afin de trouver les articles les plus pertinents.

Exploiter pleinement les ressources du web nécessite alors l’utilisation de plusieurs outils sans se focaliser sur un seul au risque de passer à coté de l'information recherchée.


Aboubacar Sadikh ndiaye

Paru dans le magazine Nouvel Horizon

mercredi 19 août 2009

Intelligence Economique et Business Intelligence



Mondialisation libérale, omniprésente du risque, forte concurrence,.., sont les causes évoquées pour décrire et comprendre la ruée vers les sciences d’aide à la décision. Dans cette nouvelle démarche de mangement plus outillé – en comparaison au management de l’ère Fordienne, l’informatique occupe une place primordiale à travers notamment la Business intelligence, sous-thème ou composante de l‘intelligence économique. Un voyage au cœur de cette dynamique nous permettra de cerner l’imbrication qui existe entre ces deux notions sus-évoquées.


La nouvelle économie ou plus prosaïquement économie à dominante immatérielle s’est développée en marge de la vieille économie. Une nouvelle donne qui élève l’information stratégique en bien économique rare pour nos entreprises et organisations. Ce type de ressources rares (l’information stratégique), fait aujourd’hui l’objet d’une grande convoitise et se retrouve désormais dans le collimateur de tous les managers, cadres d’organisation qui doivent s’aligner à la nouvelle pensée unique : « apprendre à faire face ».

L’information ubiquitaire, née de prolifération des sources, nécessite de nos jours, une dynamique structurée de vérification, de validation et de valorisation pour la réussite de toute action. Cette logique fait appelle aux outils et méthodes d’aide à la décision par l’informatique décisionnelle, l’intelligence économique et plus globalement par le « management de l’organisation par l’information ».

DECISIONNEL OU BUSINESS INTELLIGENCE

C’est un terme anglais signifiant “intelligence d’affaires”, la Business Intelligence couvre l’ensemble des technologies permettant de bout en chaîne d’apporter une aide à la décision. De fil en aiguille, le mot “décisionnel” correspond simplement à la traduction française du terme BI “Business Intelligence”. Pour être aidé dans ses choix, le décideur a besoin d’une information exacte lui permettant de jauger son activité à l’aide d’indicateurs de performance clefs. Sans cette démarche critique, les décisions perdent de leur acuité ou prennent beaucoup plus de temps. Or, le décideur de la nouvelle économie dispose d’un temps de plus en plus réduit. Il y a quatre grandes étapes de la chaîne, ou du processus décisionnel :

Extraction des données. Pour produire les indicateurs voulus, il convient d’aller chercher les données où elles se trouvent.

Consolidation : Il s’agit d’un prétraitement.

Traitement. En fonction d’une question plus ou moins complexe posée à l’aide d’un formulaire, l’outil d’analyse recueille la requête et confronte les données correspondantes, de façon à produire les indicateurs voulus.

Restitution. Egalement appelée reporting, cette étape se charge de diffuser et de présenter les informations à valeur ajoutée de telle sorte qu’elles apparaissent de la façon la plus lisible possible pour le décideur.

On qualifie aussi d’informatique décisionnelle l’exploitation des données de l’entreprise dans le but de faciliter la prise de décision par les décideurs, c’est-à-dire la compréhension du fonctionnement actuel et l’anticipation des actions pour un pilotage éclairé de l’entreprise.

Les outils de la Business intelligence sont basés sur l’exploitation d’un système d’information décisionnel alimenté grâce à l’extraction de données diverses à partir des données de production, d’informations concernant l’entreprise ou son entourage et de données économiques. Ces systèmes d’informations s’inscrivent généralement dans une démarche globale prévoyant un cycle de renseignement informatique. Il semblerait que l’on retrouve un cycle de renseignement du même type, poursuivant les même objectifs d’aide à la décision dans le cadre de l’intelligence économique mais cette dernière (l’IE) ne s’arrête pas aux actions passives. L’IE (intelligence économique) est une démarche plus large.

INTELLIGENCE ECONOMIQUE

Le terme d’intelligence économique renvoie à l’importance critique pour tous les acteurs de la vie économique d’avoir une connaissance pointue de leur environnement au sens large du terme, puisqu’il faut y inclure la connaissance des politiques publiques, des stratégies industrielles de ses concurrents, le suivi des évolutions technologiques et des inventions. La bonne information permet d’avoir conscience du besoin d’une décision et de prendre celle-ci de manière optimale.

L’accès rapide et étendu à une masse énorme d’information via Internet pose à l’évidence le problème de l’intelligence économique dans des termes totalement nouveau. La question est moins l’accès primaire à l’information, que la capacité de reconnaître ce qui est intéressant et qui produit cette information. Une démarche d’intelligence économique va mettre en place des outils informatiques pour la veille, la collecte, le traitement, la sécurisation et la diffusion de l’information à travers un système d’information fiable mais elle ne s’arrête pas la car l’IE développe également des actions offensives, d’influence, de contre-influence et de Lobbying.

L’intelligence économique renvoie alors, à une démarche plus active, afin de réduire l’incertitude dans la prise de décisions stratégiques, et de mener des actions offensives, tout en restant dans la légalité.

Bien que différente de l’IE (Intelligence économique), la "Business Intelligence" a quelque chose à voir avec les processus de L’IE. On peut alors faire un rapprochement avec l'informatique décisionnelle, au sens de l'exploitation des données de l’organisation qui facilite les prises de décision des dirigeants.

La Business intelligence serait une composante de l’intelligence Economique.

Aboubacar Sadikh NDIAYE
Chroniqueur Independant


*Article publie dans le Magazine Nouvel Horizon

lundi 22 juin 2009

Conférence Intelligence Economique

« Intelligence Economique et compétitivité des entreprises : Quels enjeux et perspectives pour le secteur privé sénégalais ? »

Dans le cadre des cycles de rencontres avec le grand public, l’Observatoire Economique de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD) organise, en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce (SUP DE CO Dakar), une conférence-débat sur le thème : « Intelligence Economique et compétitivité des entreprises : Quels enjeux et perspectives pour le secteur privé sénégalais ? », le Mardi 30 juin 2009 à 10 Heures dans le Hall de l’Hôtel consulaire de Dakar.

Cette conférence sera animée par le Général Mansour SECK, Président de l’Organisation Africaine de l’Intelligence Economique et aura pour modérateur Monsieur Aboubacry Sédikh SY, PDG du Groupe Sup de Co Dakar.

Cette rencontre sera aussi l’occasion de susciter le débat chez les décideurs et acteurs économiques pour une réelle prise en compte des préoccupations des entreprises et notamment des PME/PMI en matière d’intelligence économique.

Conscient de l'importance que vous portez au secteur privé et en exprimant notre souhait que vous puissiez assister ou vous faire répresenter à cette rencontre, nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en l'expression de notre profonde gratitude